Titre : | Le petit bal perdu |
Auteurs : | Sanseverino |
Type de document : | enregistrement sonore musical cd |
Editeur : | Columbia, 2014 |
ISBN/ISSN/EAN : | B00LP75N3Q |
Format : | C-D |
Prix : | 20,82 € |
Index. décimale : | 099.2 |
Catégories : |
[Genre] Chanson francophone |
Résumé : | L'heure de la récréation a sonné pour Sanseverino qui, après les deux belles pièces que sont "Les Faux Talbins" (2009) et "Honky Tonk" (2013), s'offre une parenthèse enchantée en reprenant une douzaine de témoignages d'une époque glorieuse de la chanson. S'étalant de l'entre-deux guerres avec l'incunable "Les Roses blanches" immortalisé par Berthe Sylva et la parodie fortiche "Un dur, un vrai, un tatoué" de Fernandel, aux années 1960 symbolisées notamment par "Il suffirait de presque rien" et le savoureux et surréaliste "La Fille de Londres" de Germaine Montero (via Pierre Mac Orlan), "Le Petit Bal Perdu" n'est pas celui fréquenté par un vieux routier de la nostalgie mais le panthéon d'un éternel enfant tombé dans une marmite de jazz swing. Connu pour ne rien faire comme les autres et le faire à sa façon, sans avoir à copier par dessus l'épaule du voisin, Stéphane Sanseverino embarque dans cette aventure (qui est loin d'être une galère mais un vrai menu de gourmet), des partenaires efficaces, inventifs, pour qui le plaisir de jouer figure en gras police 36 sur le cahier des charges. Le boulot confié au guitariste rythmique Olivier Legeay, au contrebassiste Olivier Andrés, au batteur Olivier Mesa et aux deux non-Olivier de l'affaire, Christian Séguret à la mandoline et Lionel Suarez à l'accordéon, vaut le détour au hasard d'une fugue ("En sortant de l'école") enchaînée à une "Nationale 7" rayonnante et "Ce petit chemin" sentant la noisette et la joie de vivre. Même le "Sombre dimanche" de Damia reprend du poil de la bête. Face à des monuments imbattables comme le morceau-titre bouleversant de Bourvil, la "Supplique pour être enterré sur la plage de Sète" de Brassens et "Il suffirait de presque rien" de Reggiani, l'ingénu guitariste-chanteur est animé d'une verve nonchalante et contagieuse. Cela va sans dire aussi que sa "Java des bombes atomiques" fantaisiste vaut bien celle de Vian et qu'il faut du culot pour se mesurer à "Johnny tu n'es pas un ange" de Piaf. C'est ce que fait avec tendresse Sanseverino. |
Note de contenu : |
Johnny tu n'es pas un ange Un dur, un vrai, un tatoué En sortant de l'école Route nationale 7 Ce petit chemin Sombre dimanche La java des bombes atomiques Supplique pour être enterré sur la plage de Sète Il suffirait de presque rien La fille de Londres Les roses blanches Marcel |
En ligne : | http://www.sanseverino.fr/ |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Pôle | Section | Statut | Disponibilité |
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1117815 | 099.2 SAN | CD | Médiathèque Marguerite Yourcenar | ARTS, MUSIQUE, CINEMA | Chanson francophone | Document empruntable | Disponible |